Une nouvelle publication* a révélé comment un survivant d’un cancer infantile âgé d’une vingtaine d’années est devenu la première personne à recevoir une greffe de ses propres cellules souches productrices de spermatozoïdes, dans le cadre d’un essai clinique visant à restaurer la fertilité chez de jeunes survivants masculins du cancer.
À l’âge de 11 ans, le jeune garçon a commencé une chimiothérapie pour un cancer des os, un traitement qui comporte un risque de nuire à la fertilité future.
Ses parents l’ont inscrit à l’essai au centre médical de l’Université de Pittsburgh, où des chercheurs congelaient du tissu testiculaire de jeunes garçons atteints de cancer.
Bien que le tissu testiculaire immature ne produise pas encore de spermatozoïdes, il contient des cellules souches ayant le potentiel de le faire, ce qui offre un espoir pour la fertilité future chez les jeunes survivants du cancer.
Le patient est le premier participant à l’essai à revenir à l’âge adulte pour voir si sa fertilité pourrait potentiellement être restaurée, bien qu’il soit probable que même si une petite quantité de spermatozoïdes pouvait être générée, la technologie de procréation assistée serait nécessaire pour obtenir une grossesse.
Quoi qu’il en soit, les choix que ses parents ont faits en son nom lorsqu’il était enfant semblent lui avoir donné au moins une occasion potentielle de devenir lui-même père à l’avenir.
Bien que cette étude se soit concentrée sur la congélation du tissu testiculaire, avec des connaissances croissantes et une implication multidisciplinaire, il pourrait également être possible de récupérer et de congeler chirurgicalement des spermatozoïdes de garçons prépubères ou péripubères avant le traitement du cancer.
Une chose est claire : la préservation de la fertilité doit toujours être prise en compte – lorsque cela est possible et approprié – avant de commencer des traitements qui pourraient affecter la fertilité future, même chez les enfants.
* https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2025.03.25.25324518v1.full
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